L’Ukraine doit arrêter la guerre maintenant !

Jean Frantzdy
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Ah, l’Ukraine, ce petit morceau de rêve brisé. Imaginez une nation persuadée de devenir le héros qui sauverait le monde occidental de la menace russe. Et bien, il est temps de se réveiller. L’Ukraine doit cesser cette guerre immédiatement, non pas par manque de courage, mais parce que le mythe qu’on lui a vendu est en train de s’effondrer comme un château de cartes sous la pluie. Le récit glorieux tissé par l’Occident, où Volodymyr Zelensky devenait un héros moderne affrontant douze travaux impossibles, s’effrite sous le poids de la réalité. Une farce, une mauvaise blague grotesque. On glorifie le président ukrainien, “Personnalité de l’année”, comme un symbole de la résistance, mais en réalité, tout cela n’était qu’une propagande dégoulinante de pathétique. Joseph Campbell lui-même se serait arraché les cheveux face à cette tentative désespérée de créer un “héros aux mille visages”, sans fin heureuse au bout du chemin.

Le mythe héroïque de Zelensky face à la réalité cruelle

Volodymyr Zelensky, héros ou bouc émissaire ? Le pauvre homme a été élevé au rang de légende, un David contre Goliath, luttant pour sa patrie contre l’envahisseur russe. Mais revenons à la réalité. L’Ukraine est en train de perdre. Pas de glorieuse fin triomphante ici, juste la morne et brutale réalité d’une guerre d’usure. Et cette réalité est simple : le temps est venu d’abandonner les illusions. La Russie avance, lentement mais sûrement. Le décompte macabre des pertes se poursuit, et les Ukrainiens se sacrifient pour une victoire qu’ils ne pourront jamais atteindre. Pour l’Ukraine, c’est une course contre la montre, sauf que l’horloge est cassée, et que les aiguilles pointent déjà vers la défaite.

Les chiffres sont clairs, d’après The Economist. La Russie perd 1 200 soldats par jour, mais devinez quoi ? Elle a encore suffisamment de citoyens à sacrifier. L’Ukraine, de son côté, perd ses jeunes, ses combattants, son avenir. Les coupures de courant de 16 heures sont devenues une norme, l’hiver approche, et la promesse de soutien occidental reste une mauvaise plaisanterie. Finalement, l’Occident a échoué à livrer plus que des mots creux et des applaudissements. On pourrait presque s’en amuser, si ce n’était pas si tragique.

La lâcheté des Européens : Israël et l’Ukraine comme exemples

Ensuite, il y a les Européens, ces maîtres de la lâcheté sophistiquée. L’Ukraine doit arrêter la guerre parce qu’elle se bat seule. Ah, les belles paroles de soutien de l’Occident ! Les Européens, champions de la moralité sur papier glacé, montrent une fois de plus leur vrai visage. Cela se voit aussi bien en Ukraine qu’au Moyen-Orient. Israël est assailli par le Hamas, le Hezbollah et tous les autres acteurs du chaos ? Pas de souci, l’Europe ferme les yeux, se contente d’un haussement d’épaules diplomatique, et murmure quelques critiques pour garder bonne conscience. Pire encore, elle accuse Israël de génocide tout en niant les atrocités de son propre passé colonial. Vraiment, quelle classe.

L’Europe incarne aujourd’hui les sept péchés capitaux. Avidité ? Oui, pour le profit économique avec des régimes autoritaires. Paresse ? Absolument, trop lâche pour défendre les valeurs qu’elle prétend incarner. Envie, orgueil, colère ? Check, check, et re-check. Quant à la luxure diplomatique, oh, ça, elle excelle à flirter avec les dictateurs, des régimes autocratiques aux théocraties d’un autre âge.

L’alliance avec des régimes autoritaires : Iran et Russie

Voyons l’Iran et la Russie, ces alliés parfois inavoués de l’Europe. La France et l’Allemagne, des bastions de la moralité publique, n’ont pas hésité à jouer avec le feu. Quand il s’agit de l’Iran, où les femmes sont opprimées et où la terreur religieuse règne, la France est étonnamment silencieuse. Quand Israël tente de se défendre, la critique européenne pleut. L’Allemagne, quant à elle, pensait que le business pouvait acheter la paix avec la Russie. Dommage, elle a oublié que certaines nations ne sont pas à vendre et ne répondent pas aux incitations du marché. La Russie croit en son mythe de grandeur perdue, et l’Iran en son rêve impérialiste religieux.

L’Ukraine, la nouvelle victime d’une stratégie européenne hypocrite

The Economist nous donne la conclusion logique : si Zelensky persiste à promettre la reprise de chaque centimètre de territoire, il perdra le soutien international. Et ce soutien n’a jamais été inconditionnel. Désolé Volodymyr, le vrai monde ne fonctionne pas comme un conte de fées. Tes alliés européens et américains te demandent maintenant de voir la réalité telle qu’elle est. Le temps est venu pour Biden de sortir une déclaration courageuse : l’Ukraine devrait entrer dans l’OTAN, mais l’Europe ne veut pas courir ce risque. Car, soyons honnêtes, qui en Europe souhaite une confrontation nucléaire avec la Russie ? Personne.

Winter is coming

Et maintenant, nous voilà face à l’hiver. Winter is coming, mais il n’y a pas de Jon Snow ici pour sauver la mise. L’Ukraine doit arrêter la guerre, parce que la réalité est cruelle, et que l’hiver approche avec son cortège de coupures d’électricité et de privations. L’Occident, lassé, commence déjà à détourner les yeux, trop occupé à observer sa propre fragilité. En Israël, des centaines de milliers de personnes sont déplacées, les frappes israéliennes sur le Liban sont devenues une banalité, et les Européens, encore une fois, préfèrent critiquer de loin plutôt que d’agir.

Pendant ce temps, à Gaza, la catastrophe humanitaire atteint de nouveaux sommets. Des milliers d’enfants blessés, des familles affamées, l’UNRWA menacée de démantèlement par Israël, désignée comme une “organisation terroriste”. La réalité est sinistre, mais tout cela se déroule dans une indifférence générale, avec quelques déclarations ici et là pour maintenir l’illusion d’une conscience internationale. On prétend chercher des solutions, mais, soyons honnêtes, tout le monde s’en fiche. C’est un spectacle, un grand théâtre de l’absurde, et les spectateurs sont rassasiés de voir ce chaos qu’ils ne comprennent même plus.

La fin du héros, la fin des illusions

Enfin, au Liban, Hassan Nasrallah, l’homme que beaucoup considéraient comme le protecteur du peuple libanais contre Israël, est tué dans une frappe israélienne. Sa mort provoque une vague de deuil, des “scènes de désespoir”, mais au-delà de la douleur de certains, c’est une autre pièce du grand puzzle de l’absurdité géopolitique mondiale. Nasrallah meurt, et d’autres prennent sa place. Le cycle continue, la guerre ne s’arrête jamais, et la souffrance se perpétue, le tout enveloppé dans des discours de “paix” et de “résistance”.

“Une mer agitée c’est impressionnant mais dans un verre d’eau ça l’est beaucoup moins”

Voilà où nous en sommes. Un monde qui baigne dans son propre chaos absurde, où chaque nation, chaque acteur joue un rôle ridicule dans une pièce qui ne se termine jamais. Rien de nouveau sous le soleil, les alliances hypocrites, les guerres futiles, les héros déchus, et les tragédies en boucle. C’est tout, et c’est rien. Juste une mer agitée, qui semble impressionnante, mais qui, une fois observée à travers un verre d’eau, perd toute grandeur.

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J. Frantzdy est un analyste politique et géopolitique, fondateur de Hume.Media et créateur du concept Sentinélisme, mais il se décrit comme Filostreamer. Avec son style sarcastique et cynique, il décrypte l’actualité sans concession, mêlant ironie mordante et rigueur analytique. Actif sur TikTok (226K abonnés) et d’autres plateformes, il aborde des sujets complexes avec une approche stratégique et stoïque, s’appuyant sur le rapport de force comme clé de lecture du monde. Ses vidéos oscillent entre humour noir et réflexion profonde, tout en incitant à penser par soi-même. Créateur du format MVM4, il déconstruit les discours dominants avec une grille d’analyse en quatre mouvements : Observation, Identification, Fragmentation, Association/Défragmentation. Sa maxime : "On va tous mourir, oui, mais pas tout de suite."
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