Comment Trump construit une fusion stratégique pour gouverner La Machine

Jean Frantzdy
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Alors que beaucoup moquaient ses saillies contre la Réserve fédérale, Donald Trump pourrait bien être en train d’orchestrer un coup stratégique majeur : reprendre le contrôle des trois leviers fondamentaux du pouvoir contemporain — l’énergie, la monnaie, et l’intelligence artificielle — et les fusionner dans une infrastructure centrale : Stargate.

Derrière les critiques contre Jerome Powell, président de la FED, se cache une volonté beaucoup plus profonde que la simple baisse des taux : rendre la monnaie à nouveau gouvernable par l’État, et non par des entités « indépendantes » devenues incontrôlables. Car dans le monde qui vient, la monnaie n’est plus un instrument d’ajustement, mais un fluide vital pour alimenter l’IA et les structures énergétiques autonomes.

I. La fin du découplage : énergie, monnaie et IA doivent fusionner

Le monde post-COVID a révélé un fait brut : l’intelligence artificielle est une force thermodynamique. Elle consomme. Elle exige. Elle réclame des mégawatts en continu. Les centres de données d’OpenAI, Google ou Palantir ne tournent pas à la magie, mais à l’électricité. Et pas n’importe laquelle : une électricité stable, prévisible, souveraine.

C’est pourquoi les entreprises comme Helion Energy (soutenue par Sam Altman et Microsoft) ou CFS (MIT) sont en train de construire les premières centrales à fusion nucléaire du monde, spécialement conçues pour alimenter… les agents IA du futur.

Ce n’est pas une coïncidence. La fusion devient la condition matérielle de l’émergence de l’AGI. Et cette énergie, Trump ne veut pas la laisser entre les mains de Microsoft ou de la Chine.

II. Stargate : cerveau souverain de la Machine américaine

Le projet Stargate, annoncé en janvier 2025, est l’infrastructure de cette fusion. Avec 500 milliards de dollars d’investissement, 10 centres de données ultra-puissants, et des sources d’énergie dédiées (fusion, nucléaire compact, batteries cryogéniques), Stargate devient le système nerveux exécutif d’une IA spécialisée par domaine : santé, défense, finance, climat, diplomatie…

Mais pour que cette Machine reste américaine, il faut reprendre le contrôle de la monnaie. Car le fonctionnement d’un agent IA souverain n’est pas seulement une question d’algorithme ou de kilowatts : il lui faut aussi un pilotage monétaire temps réel, une CBDC programmable, une coordination entre fiscalité, distribution et prévision.

Et c’est ici que la FED, encore indépendante, devient l’ennemie à neutraliser.

III. Vers un État algorithmique assumé (mais pas autoritaire)

On pourrait croire que Trump veut une dictature. Mais la réalité est plus complexe. Il ne cherche pas à écraser les contre-pouvoirs pour asseoir sa personne — il veut restaurer une verticalité du pouvoir pour que l’État redevienne opérant face aux géants privés et aux logiques transnationales.

Dans cette optique, l’État exécutif redevient l’unité de commande. Il relie :

  • les réacteurs à fusion (cœur énergétique)
  • les agents IA (cerveau exécutif)
  • la monnaie (système circulatoire)

Le tout fusionné dans un système unique : Stargate.

IV. Ce que cela implique pour le reste du monde

Ce que Trump met en place, c’est le prototype d’un État-machine :

  • Énergétiquement autonome
  • Monétairement réactif
  • Cognitivement assisté

Il est donc impératif que d’autres nations ne se contentent pas de critiquer ce modèle, mais conçoivent leur propre architecture de fusion : une forme de technodémocratie régulée, où la souveraineté énergétique, monétaire et cognitive ne soit pas laissée aux mains d’intérêts privés.

En un mot : reprendre la main.

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J. Frantzdy est un analyste politique et géopolitique, fondateur de Hume.Media et créateur du concept Sentinélisme, mais il se décrit comme Filostreamer. Avec son style sarcastique et cynique, il décrypte l’actualité sans concession, mêlant ironie mordante et rigueur analytique. Actif sur TikTok (226K abonnés) et d’autres plateformes, il aborde des sujets complexes avec une approche stratégique et stoïque, s’appuyant sur le rapport de force comme clé de lecture du monde. Ses vidéos oscillent entre humour noir et réflexion profonde, tout en incitant à penser par soi-même. Créateur du format MVM4, il déconstruit les discours dominants avec une grille d’analyse en quatre mouvements : Observation, Identification, Fragmentation, Association/Défragmentation. Sa maxime : "On va tous mourir, oui, mais pas tout de suite."
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