Biopouvoir

Michel Foucault, dans son cours du 17 mars 1976, expliquait que le pouvoir moderne ne se limite plus à régner par la force ou par la loi. Il gère, sélectionne et optimise la vie. L’État ne se contente plus de punir ou de récompenser, il trie, hiérarchise et décide qui mérite d’être protégé et amélioré, et qui doit être laissé en marge.

Cette mutation du pouvoir produit un racisme d’État, non plus basé sur la simple suprématie ethnique, mais sur une logique de gestion des populations. Pour garantir la santé du “corps social”, il faut distinguer une population légitime, à protéger et à faire croître, et une population nuisible ou inutile, à neutraliser ou à exclure. Ce racisme ne s’exprime plus à travers des lois ségrégationnistes visibles, mais à travers des politiques de santé, d’urbanisme, d’éducation et d’immigration qui définissent qui peut prospérer et qui sera biologiquement laissé pour compte.

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