L’Iran, ce pays qui persiste à jouer dans la grande pièce géopolitique, alors que tout le monde a quitté le théâtre. C’est comme cet oncle qu’on n’a pas invité à la réunion de famille, mais qui arrive quand même, brandissant son drapeau de révolutionnaire fatigué et prétendant encore avoir quelque chose à dire. Spoiler : on n’écoute plus, et ça devient gênant. En ce moment, l’Iran ressemble plus à un vieil acteur oubliant ses répliques qu’à l’illustre empire d’antan. Et si le régime clérical est bel et bien sur le point de tomber du rideau, reste la grande question : qui prend la relève pour un nouvel acte ? Oh, et l’acte suivant, c’est Israël, chéri, qui refait la déco du Moyen-Orient.
l’Iran : un grand show en déclin
Souvenez-vous du grand spectacle de la Révolution islamique de 1979. Feu d’artifice, grands discours, promesses d’un avenir brillant, Khomeini en mode rockstar avec sa barbe et son petit sourire énigmatique. Un vrai blockbuster. Mais voilà, le problème avec les blockbusters, c’est qu’ils vieillissent. Aujourd’hui, l’Iran est ce vieux DVD qui prend la poussière, coincé entre “Titanic” et “Jurassic Park” dans le placard. Ses slogans révolutionnaires, jadis excitants, sont aussi obsolètes que les pantalons à pattes d’éléphant de l’époque.
Il y a quarante ans, l’Iran promettait une renaissance islamique, un empire de justice et de fierté. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Des sanctions, des frustrations, et une élite religieuse qui s’accroche au pouvoir comme un chat à un rideau. Les jeunes Iraniens ne rêvent plus de conquérir le monde au nom de la foi, mais plutôt de décrocher un job, partir en vacances, et regarder Netflix sans se faire gronder par la police morale.
Alors, l’Iran se retrouve piégé dans son propre piège. Vous savez, celui où on pense que si l’on continue de faire la même chose encore et encore, quelque chose de différent finira par se produire. Non, désolé, même un génie ne vous sortirait pas de là. La seule chose qui semble avoir changé, c’est la patience de son peuple – elle s’épuise plus vite que les réserves de pistaches du pays.
Israël le boss
Pendant que l’Iran galère à trouver le bouton “Rewind” de son destin, Israël semble avoir décidé de tourner la page sur le conflit israélo-palestinien. Oui, vous avez bien entendu. C’est comme cette scène où le voisin décide enfin de tailler la haie qui sépare vos jardins. Et tout le quartier est là, à applaudir en silence, heureux de voir que le bon sens finit par l’emporter. Alors qu’Israël en finit avec la branche militaire du Hamas et s’apprête à en découdre avec le Hezbollah, le pays redessine progressivement le Moyen-Orient.
Et l’Iran, pendant ce temps ? Eh bien, il s’accroche encore à son rôle de “Résistance”, façon Don Quichotte. Sauf qu’ici, les moulins à vent sont devenus des drones, et les autres pays arabes ont préféré passer des alliances plutôt que de s’enferrer dans des combats perdus d’avance. Même l’Arabie saoudite, qui a longtemps haussé les épaules en mode “je boude”, commence à sourire à Israël. Entre nous, une telle normalisation est un vrai miracle, sans jeu de mots. Et pendant ce temps, l’Iran… attend.
l’Iran : entre malentendu historique et bouillabaisse diplomatique
L’Iran, c’est un peu ce gars à la fête qui n’a pas compris que tout le monde est passé à autre chose. Le monde arabe a fait son choix : la normalisation. Les Émirats arabes unis, Bahreïn, l’Arabie saoudite ? Tous sont prêts à trinquer avec Israël (ou du moins à siroter un cocktail sans alcool ensemble) pendant que l’Iran est encore en train de scander “mort à Israël”. Franchement, c’est un peu embarrassant.
C’est que l’entropie mondiale s’est déplacée vers l’Asie, mais l’Iran a raté le train. Littéralement, la gare était vide quand il est arrivé, la valise pleine de rêves de révolution. Le problème, c’est que les nouvelles puissances (la Chine, l’Inde, l’ASEAN) ne sont pas vraiment intéressées par les révolutions poussiéreuses. Elles veulent du commerce, des routes commerciales, et des selfies lors de grands forums internationaux. L’Iran, avec ses milices et ses slogans, n’a pas vraiment le profil de l’invité idéal.
Alors, il est temps de faire face à la réalité. L’Iran est peut-être l’un des plus vieux acteurs de la région, mais aujourd’hui, c’est un figurant qui reste planté là, espérant que quelqu’un lui confie un autre grand rôle. Une figurine historique, mais dépassée, qui continue de sourire maladroitement dans l’espoir de recevoir les applaudissements du public.
Le roi est mort, vive le roi
Donc, qui va remplacer l’Iran ? On pourrait parler d’un casting sans drame : des acteurs pragmatiques qui savent exactement ce qu’ils veulent. On retrouve Israël, bien sûr, qui enfile son costume de stabilisateur. Ensuite, il y a l’Arabie saoudite, qui troque enfin ses sabres pour des contrats commerciaux. Les Émirats arabes unis ? Le pays fait un relooking complet, entre innovations, grattes-ciel, et mégaprojets. La Turquie aussi, qui joue toujours les outsiders, prête à enflammer la scène si nécessaire.
Et l’Iran dans tout ça ? Il reste ce cousin éloigné dont on se souvient lors des discussions de famille, mais que personne ne pense à appeler réellement. Il pourrait devenir un fournisseur énergétique, un appendice dans le grand projet chinois de la Route de la Soie. Vous savez, ce genre d’invité dont vous avez besoin pour remplir le tableau, mais qui ne décide jamais de la playlist lors de la soirée.
Le régime clérical est bel et bien mort, même si ses membres ne l’ont pas encore compris. Qui prendra leur place ? Pas un nouvel empire perse, ni un califat glorieux, mais une mosaïque de pays pragmatiques, désireux de prospérité économique, d’alliances commerciales, et surtout de stabilité. Bref, un Moyen-Orient qui évolue. Et l’Iran, comme ce vieil acteur oubliant son texte, devra finalement s’effacer du devant de la scène, laissant place à ceux qui ont compris que les révolutions ne se gagnent plus avec des slogans, mais avec des contrats, des projets, et surtout… un bon sens d’adaptation.
Mesdames et Messieurs, la pièce se poursuit. Le rideau est tombé sur l’Iran révolutionnaire. Enfilez vos costumes, car le prochain acte s’annonce aussi fascinant que déroutant. Et, espérons-le, un peu moins dramatique.