Michel Barnier, l’homme des grands principes (enfin, quand ça l’arrange)
Michel Barnier, ce grand serviteur de la République et de l’Europe, est une figure emblématique de la politique française. Diplomate hors pair, respecté pour ses valeurs intangibles et sa loyauté aux grands idéaux gaullistes… du moins, c’est ce qu’il veut nous faire croire. Derrière cette façade (ou “persona”, comme dirait Jung), on découvre un homme dont les valeurs sont aussi flexibles qu’un élastique de caleçon. Et si on gratte un peu la surface, on se rend compte que ce masque dissimule une ambition insatiable. Cet article explore, à travers les concepts de Carl Gustav Jung, la fascinante trajectoire d’un homme qui semble avoir parfaitement intégré l’art du compromis… sur ses propres principes.
Partie 1 : la persona de Michel Barnier – l’homme public (celui qu’il veut bien nous montrer)
La persona, dans la théorie de Jung, c’est ce masque poli que nous portons pour faire bonne impression en société. Dans le cas de Barnier, sa persona est impeccable : diplomate, loyal aux idéaux gaullistes et européen convaincu. Un vrai modèle de vertu. Du moins en apparence.
1.1 La carrière de Barnier : le masque de l’intégrité, ou comment jouer sur tous les tableaux
Depuis ses débuts en tant que plus jeune conseiller général de France à seulement 22 ans, Barnier s’est habilement positionné comme le défenseur des grands idéaux républicains. En 1978, il est élu député de la Savoie, à 27 ans, un âge où certains finissent tout juste leurs études. Mais Michel, lui, avait déjà tout compris. De poste en poste – ministre de l’environnement, des affaires étrangères, de l’agriculture, commissaire européen – il a construit l’image du bon élève de la politique. Son rôle de négociateur en chef pour l’Union européenne lors du Brexit (2016-2020) lui a permis d’asseoir définitivement son image de sage diplomate. Mais derrière cette façade ? Ah, c’est là que ça devient intéressant.
1.2. Le négociateur du Brexit : entre pragmatisme et ambition (cachée, bien sûr)
Le Brexit a été pour Barnier une aubaine. Pendant près de 4 ans, il a joué les médiateurs entre l’UE et le Royaume-Uni, affichant une patience infinie. Un vrai moine tibétain en costume. Mais si cette patience impressionnante lui a valu des louanges, c’était aussi une belle rampe de lancement pour ses ambitions nationales. Loin d’être seulement un sage européen, Barnier a profité de cette vitrine internationale pour préparer tranquillement son retour en France, en vue de la présidentielle de 2022. Car, bien entendu, tout ce beau travail ne serait rien s’il ne servait pas des ambitions personnelles bien cachées derrière ce masque si poli.
Partie 2 : l’ombre de Barnier – ce que cache la persona (parce que tout n’est pas aussi lisse qu’on veut bien nous le faire croire)
L’ombre, chez Jung, ce sont les aspects moins reluisants de la psyché, ceux qu’on préfère laisser dans le placard. Et chez Barnier, son ombre semble bien remplie. Derrière son masque d’intégrité, on trouve des petites choses comme des ambitions démesurées et une capacité à faire des compromis sur tout, surtout sur ses principes.
2.1. Premier ministre de Macron : trahison ou opportunisme (ou les deux) ?
Ah, septembre 2024, quel moment glorieux. Michel Barnier, fidèle aux principes républicains, accepte joyeusement de devenir Premier ministre d’un président qui, soyons honnêtes, a parfois l’élégance d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Emmanuel Macron, cet homme qui a éborgné des manifestants et envoyé la police mater des jeunes opposés à la réforme des retraites, devient son partenaire politique. Mais pourquoi un homme aussi vertueux que Barnier accepterait-il un tel poste ? Peut-être que les 73 ans ne l’ont pas empêché de se rappeler que la soif de pouvoir, elle, ne vieillit jamais. À ce stade, on ne sait plus si c’est une trahison de ses valeurs ou simplement l’expression d’un pragmatisme à toute épreuve. Les mauvaises langues diraient : “Les deux”.
2.2. Le silence pendant les crises sociales : stratégie ou couardise ?
Pendant que les Gilets jaunes se faisaient gazer sur les Champs-Élysées en 2018-2019, Michel Barnier, grand défenseur des droits, était remarquablement silencieux. On aurait pu penser qu’il s’indignerait de la répression brutale… mais non. Il a préféré garder ses opinions pour lui, histoire de ne pas froisser qui que ce soit, surtout pas Macron, avec qui il sentait qu’une petite alliance stratégique pourrait bien servir un jour. Et rebelote lors de la réforme des retraites de 2023-2024, où des millions de personnes ont défilé dans la rue. Pas un mot de Michel. Tout cela sent bon l’ombre, celle de l’homme qui préfère se taire quand ça l’arrange, histoire de ne pas compromettre ses ambitions futures.
Partie 3 : l’individuation inachevée – un homme encore en lutte avec lui-même (ou pas vraiment)
L’individuation, pour Jung, c’est ce chemin difficile mais nécessaire pour réunir ses différentes facettes, y compris celles qu’on préfère éviter. Barnier semble avoir quelques lacunes à ce niveau. En surface, il est cet homme intègre, mais à bien y regarder, il est encore en lutte avec ses propres contradictions. Enfin, lutte est peut-être un grand mot, car il a surtout l’air de très bien vivre avec.
3.1. Le refus d’assumer ses contradictions (ou l’art du déni)
En 2022, lors de la campagne présidentielle, Barnier a surpris tout le monde avec une proposition pour le moins populiste : un moratoire de trois à cinq ans sur l’immigration. Plutôt étrange pour un homme qui avait passé des décennies à défendre l’intégration européenne et la coopération internationale, non ? Pas vraiment. C’était simplement le signe que Michel avait décidé de mettre ses valeurs dans un tiroir, histoire de séduire l’électorat de droite. Mais ne vous inquiétez pas, ce n’est pas vraiment qu’il a changé d’avis, il s’agit simplement de… pragmatisme. Voilà tout.
3.2. L’ambition de pouvoir : un obstacle à l’individuation (mais une source de satisfaction)
Si Barnier ne parvient pas à achever son individuation, c’est probablement à cause d’une petite chose qu’on appelle “l’ambition”. Le fait qu’il ait perdu au congrès des Républicains en 2021 avec seulement 23,9 % des voix ne l’a pas arrêté pour autant. Après tout, pourquoi s’arrêter quand on peut continuer à se glisser dans les bonnes grâces de ceux qui détiennent le pouvoir ? Ainsi, le voilà Premier ministre sous Macron en 2024. Certes, il aurait pu se retirer et réfléchir à ses contradictions internes, mais soyons sérieux : qui choisirait l’introspection quand on peut choisir le pouvoir ?
Partie 4 : l’archétype du vieux sage – sagesse ou manipulation ?
Michel Barnier aime se présenter comme un vieux sage, celui qui connaît les rouages complexes de la politique et qui sait guider les nations à travers les crises. Ah, la sagesse, quel beau concept. Mais parfois, derrière la sagesse, il y a aussi une bonne dose de manipulation subtile. Après tout, pourquoi se contenter d’être juste quand on peut aussi être malin ?
4.1. Barnier, le sage (selon lui)
Grâce à son expérience de longue date dans les affaires européennes et internationales, Barnier s’est forgé une réputation d’homme sage, celui à qui l’on peut faire confiance pour gérer les crises les plus délicates. Son livre, La Grande Illusion : journal secret du Brexit (2021), témoigne de son talent à raconter combien il était le seul à vraiment comprendre la situation. Il sait jouer sur cette image de modéré qui voit tout venir de loin. Mais à ce stade, est-ce vraiment de la sagesse, ou bien une belle technique de marketing politique ?
4.2. Manipulation subtile ou simple pragmatisme ?
Lorsqu’il accepte de travailler avec Macron, malgré toutes les critiques légitimes contre ce dernier, Barnier nous montre une autre facette de cette sagesse autoproclamée. Peut-être qu’il sait, au fond, que le pouvoir ne se gagne pas uniquement par des idées brillantes, mais aussi par des alliances bien choisies. Laissez-lui le costume du sage, mais regardez de plus près : vous verrez que cette sagesse est teintée d’un pragmatisme qui frôle la manipulation.
Le long chemin inachevé de Michel Barnier vers lui-même (mais il s’en fiche probablement)
À travers l’analogie avec Jung, on voit que Michel Barnier est un homme qui a encore du chemin à faire pour atteindre une véritable cohérence intérieure. Mais pourquoi se soucier d’individuation quand on peut être Premier ministre ? Sa persona d’homme intègre, ses silences stratégiques, ses alliances douteuses, tout cela montre un homme qui, loin de se battre avec ses contradictions, semble avoir appris à en tirer parti. Après tout, dans le monde impitoyable de la politique, ce n’est pas l’individuation qui compte, mais le pragmatisme.
Que la Chine nous vient en aide !
Vive la Chine
Vive mon camarade