Émeutes 2023 en France 2011 et au Royaume-Uni : dans le ventre de la baleine

Selon lui, les émeutes n’étaient que les caprices de jeunes qui auraient mieux fait de prendre un abonnement Netflix ou de fréquenter la bibliothèque municipale. Ces justifications s’alignent avec le discours du Premier Ministre anglais David Cameron lors des émeutes du 6 au 11 août 2011 à Londres, suite à la mort de Mark Duggan, un homme de 29 ans d’origine antillaise, père de quatre enfants, soupçonné d’être un trafiquant de cocaïne et membre du “Star Gang”, abattu par la police lors d’une tentative d’interpellation.

Conférence de Presse de Macron du 16 Janvier 2024

Pour Cameron, ces émeutes, qui ont conduit au pillage de magasins par des jeunes de 10 à 17 ans, étaient l’œuvre maléfique de gangs “aux gangs qui auraient utilisé les jeunes pour dévaliser les magasins et seraient restés en retrait dans des voitures qui ont transporté les butins.”. Source RFI https://www.rfi.fr/fr/europe/20110817-gangs-ont-largement-influence-emeutes-londres-royaume-uni-revolte

“Selon la police, la mort du résident de Tottenham serait survenue alors que des agents de l’Opération Trident tentaient d’arrêter le taxi dans lequel Duggan se trouvait. Trident est une unité spéciale chargée d’enquêter sur les crimes impliquant des armes à feu au sein de la communauté noire.”

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89meutes_de_2011_en_Angleterre

Emeutes 2011 : https://www.youtube.com/watch?v=MKWPAS_XD5c

Ce qui est étonnant, c’est la similarité dans les réactions aux émeutes de 2023 et aux événements de 2011. Un groupuscule d’extrême-droite, “La Ligue de Défense”, s’est greffé à cette initiative. Ne rappelle-t-il pas les groupuscules d’extrême-droite en France ?

Libération source : https://www.liberation.fr/societe/police-justice/a-angers-les-fantasmes-miliciens-de-lextreme-droite-se-concretisent-20230630_6E5BEEJKAZH55F3ZJ2TBMW5U6E/

et suite à la mort de du jeune Thomas, la Division Martel : https://www.bfmtv.com/police-justice/tout-comprendre-pourquoi-des-manifestations-d-ultradroite-sont-elles-interdites-ce-vendredi_AV-202312010066.html

Le 6 décembre 2023, la commission des lois du Sénat a invité Denis Merklen, sociologue au CNRS, pour donner son avis sur ce qui a pu conduire aux émeutes de cet été.

AVIS DU SOCIOLOGUE DENIS MERKLEN

Le sociologue Denis Merklen offre une perspective distinctive sur la vie dans les quartiers populaires en France, qui contraste avec l’idée souvent répandue de l’absence de l’État dans ces zones. Selon Merklen, ce n’est pas l’absence, mais plutôt l’omniprésence de l’État qui caractérise ces quartiers. Il souligne que les divers aspects de la vie quotidienne – éducation, santé, logement, culture, sport et transports – sont dominés et gérés par des institutions publiques.

Source   : https://videos.senat.fr/video.4293875_65a686a56fb3f.emeutes–avis-des-sociologues-et-politistes?timecode=1334000

“Ce qui caractérise le quartier populaire c’est l’absence de l’État. En France ce qui caractérise la vie des quartiers populaires c’est l’omniprésence de l’Etat. Il faut s’interroger très précisément à propos de la manière dont ces familles et ces personnes trouvent des solutions à la plupart des problèmes qui concernent la vie quotidienne ; l’éducation, la santé, le logement, la culture, le sport, les transports, tout cela est aux mains d’institutions publique. Et les expériences de la vie quotidienne, c’est à dire que les faits, que les problèmes ne trouvent pas leurs solutions ni par la solidarité locale, ni dans le marché en payant avec son salaire des services par exemple, en accédant à des biens avec son salaire fait qu’il y a une conflictualité qui est directement politique. La vie de ces personnes est directement politisée.”

Merklen met en lumière le fait que les interactions quotidiennes des résidents avec ces institutions ne se traduisent pas toujours par des solutions efficaces à leurs problèmes. Au contraire, il observe que les tentatives de résoudre ces problèmes ne se font ni par la solidarité au sein de la communauté locale, ni par la capacité de payer des services avec leur salaire. Cela crée une situation où la vie quotidienne dans ces quartiers est profondément politisée.

Les habitants se retrouvent souvent en conflit avec les fonctionnaires et agents des institutions, qui sont les représentants visibles de l’autorité de l’État. Ces conflits ne sont pas des incidents isolés, mais reflètent une tension plus large entre les résidents et les structures de pouvoir. En essence, Merklen décrit un cadre où chaque interaction avec l’État peut potentiellement devenir un acte de confrontation politique, soulignant ainsi la politisation immédiate de la conflictualité sociale dans les quartiers populaires.

“Ils sont au quotidien en conflit avec un fonctionnaire, agent et représentant de l’institution qui prend des décisions, derrière lequel se trouve les autorités, les élus, les personnels politiques. Il y a donc une politisation immédiate de la conflictualité sociale.”

Denis MERKLEN souligne aussi le caractère symbolique de l’émeute.  C’ est un “évènement politique… qui cherche à susciter une prise de parole. Une tentative d’extérioriser un mal sur la place publique. Comme les Gilets Jaunes ? Coupure qu’il y a entre l’espace de parole à l’extérieur du système politique. exemple de la bibliothèque. Est-ce notre bibliothèque ou leur bibliothèque ?… un affrontement entre le sacré de l’Etat et ses institutions. C’est la difficulté de s’approprier le réel et de s’en émanciper. Chaque institution de l’Etat sera perçue comme une nouvelle stratégie d’un affrontement de face à face.

Denis Merklen, dans son analyse approfondie des dynamiques sociales dans les quartiers populaires, aborde également le caractère symbolique de l’émeute. Selon lui, une émeute n’est pas simplement un acte de violence ou de désordre, mais plutôt un événement politique chargé de signification. Il la décrit comme une tentative de susciter une prise de parole, un moyen pour les personnes impliquées d’extérioriser un mal-être ou un conflit sur la place publique.

Merklen compare cette dynamique à celle observée avec le mouvement des Gilets Jaunes, où une rupture s’est produite entre l’espace de parole accessible au public et le système politique établi. Il utilise l’exemple d’une bibliothèque pour illustrer cette idée, questionnant si les institutions publiques sont perçues comme appartenant réellement à la communauté ou si elles sont vues comme des extensions de l’État.

Dans cette perspective, les émeutes représentent un affrontement entre ce que Merklen appelle le sacré de l’État et ses institutions, et la difficulté pour les individus de s’approprier leur réalité et de s’en émanciper. Chaque interaction avec une institution d’État est vue non pas comme une opportunité de dialogue ou de service, mais plutôt comme une nouvelle stratégie dans un affrontement direct. Cette vision met en évidence une profonde désillusion et un sentiment de dissociation entre les citoyens des quartiers populaires et les structures de pouvoir.

Cette analyse tranche avec l’idée que c’est de la faute “aux gangs” ou à une “oisiveté des jeunes” que proposent le Président Emmanuel Macron.

Le 16 janvier 2024 la commission fait intervenir 3 autres sociologues : Sebastian Roché, Fabien JOBARD et Marwan MOHAMMED. Voici leurs avis.

Ce qu’analyse Sebastian Roché : 

Sebastian Roché, sociologue, aborde les émeutes avec une perspective historique et globale, en se concentrant sur les causes et les dynamiques qui les sous-tendent.

Contexte Historique des Émeutes :

Roché observe que les émeutes sont un phénomène principalement connu dans les pays ex-coloniaux, tels que la France, l’Angleterre et les États-Unis. Cette perspective historique permet de contextualiser les émeutes dans une continuité de relations de pouvoir et de conflits post-coloniaux.

Causes Directes et Indirectes des Émeutes :

Il identifie deux mécanismes principaux déclenchant les émeutes  :

  1. Direct – Brutalité ou décès, conduisant à un choc moral. Il souligne l’identification avec la personne tuée, souvent basée sur la connaissance, le même groupe social ou ethnique. Cette identification crée une réaction émotionnelle forte et un sentiment d’injustice partagé.
  1. Indirect – “Frustration” (Strain) qui résulte en une diminution de la confiance envers la police ou les autorités suite aux émeutes. Ce mécanisme indirect souligne les effets des contrôles répétitifs discriminatoires et de la perte de légitimité de la police dans certaines communautés.

Sources la jeunesse et la loi : https://www.ipsos.com/sites/default/files/files-fr-fr/doc_associe/lesadolescentsetlaloi-fevrier2016.pdf

Définition et Propriétés de l’Émeute :

Selon Roché, une émeute est définie comme une concentration d’incidents dans le temps et dans des conditions spécifiques. Il note que le cycle d’une émeute est en moyenne de cinq jours, basé sur l’étude des émeutes de 2005.

Analyse des Émeutes de 2005 et leurs Conséquences :

Il cite les recherches de S. Mechoula de Dalhousie University, Canada, qui montrent que l’état d’urgence déclaré en 2005 n’a pas entraîné de baisse de la délinquance. Au contraire, certains délits graves ont augmenté immédiatement après la fin des émeutes, suggérant un effet d’enhardissement.

Exemples Historiques d’Émeutes Déclenchées par la Brutalité Policière :

Roché énumère plusieurs émeutes majeures déclenchées par des actes de brutalité ou des homicides policiers, soulignant un modèle récurrent dans différents pays et contextes. Ces exemples incluent des événements marquants comme les émeutes de Brixton à Londres en 1981, la brutalité envers Rodney King à Los Angeles en 1991, et plusieurs autres incidents jusqu’aux émeutes de Paris en 2023 suite au tir mortel sur Nahel.

L’analyse de Roché offre une compréhension approfondie des émeutes, en les plaçant dans un cadre historique et en soulignant les causes profondes et les dynamiques sociales qui les animent. Cette perspective met en lumière les complexités des relations entre les citoyens et les forces de l’ordre, ainsi que les conséquences à long terme des actions policières sur la confiance et la stabilité des communautés.

Pour Fabien JOBARD

Lors de la commission des lois au Sénat le 16 janvier 2023, le sociologue Fabien Jobard a présenté une analyse portant sur le profil de l’émeutier ainsi que sur la nature et les causes des émeutes. Voici un résumé de ses principaux points :

Indépendance des Émeutes vis-à-vis des Actions Politiques :

Jobard a observé que les émeutes se produisent indépendamment des actions politiques prises en réponse à des actes policiers, qu’il s’agisse de condamnations ou non. Cette perspective suggère que les émeutes ne sont pas simplement des réactions à des événements spécifiques, mais sont plutôt enracinées dans des problèmes plus profonds et persistants.

Géographie des Émeutes :

Il a noté que les pays principalement touchés par le phénomène des émeutes sont ceux ayant un passé colonial, comme la France, l’Angleterre, les Pays-Bas et la Belgique. Cette observation souligne que les émeutes peuvent être liées à des problématiques historiques et à des tensions continues découlant de l’héritage colonial.

Profil des Émeutiers :

Jobard a identifié que la majorité des émeutiers sont des personnes majeures sans diplôme, et que 40% d’entre eux possèdent un CAP ou un BEP. Cela suggère que les émeutes sont souvent le fait de personnes se situant en marge de la société, en termes d’éducation et d’opportunités économiques.

L’Émeute Comme Problème Public Ignoré par l’État :

Jobard souligne que les émeutes constituent un problème public significatif, mais que l’État semble souvent indifférent ou inattentif à cette problématique. Cette remarque critique l’approche de l’État face aux émeutes, suggérant un manque de volonté ou de capacité à aborder les causes sous-jacentes et à trouver des solutions durables.

L’analyse de Fabien Jobard apporte un éclairage crucial sur la complexité des émeutes, en les plaçant dans un cadre sociopolitique plus large. Elle met en évidence l’importance de comprendre les émeutes non seulement comme des réponses à des incidents isolés, mais aussi comme des manifestations de problèmes sociaux, économiques et historiques plus profonds.

Pour Marwan MOHAMMED

source : https://videos.senat.fr/video.4293875_65a686a56fb3f.emeutes–avis-des-sociologues-et-politistes?timecode=3757000

Marwan Mohammed, docteur en sociologie et chercheur au CNRS, a apporté son expertise sur les émeutes survenues en France à l’été 2023 lors de son intervention à la commission des lois au Sénat. Voici les points clés de son analyse :

Parallèle Racial avec l’Affaire Malik Oussekine :

Mohammed établit un parallèle entre les émeutes récentes et l’affaire Malik Oussekine, soulignant une dimension raciale dans les tensions sociales en France. Cette comparaison suggère que les émeutes sont en partie motivées par des sentiments de discrimination raciale et d’injustice, rappelant des événements historiques où la question raciale a joué un rôle central.

Les Émeutes comme Expression de Révolte :

Pour Mohammed, les émeutes ne sont pas simplement des actes de violence ou de désordre, mais plutôt des expressions de révolte. Il les voit comme des manifestations du mécontentement et de la frustration ressentis par des jeunes issus de milieux populaires, souvent confrontés à des défis socio-économiques et à des expériences de marginalisation.

La Recherche de Gratification sur les Réseaux Sociaux :

Mohammed souligne l’importance des réseaux sociaux dans le contexte des émeutes. Selon lui, les jeunes cherchent souvent à obtenir une forme de gratification ou de reconnaissance via ces plateformes. Cela implique que les réseaux sociaux jouent un rôle dans la façon dont les émeutes sont perçues et vécues par les jeunes, offrant un espace pour partager des expériences et des revendications.

Message Politique et Surenchère :

Il identifie également un aspect de surenchère politique dans les émeutes. Mohammed suggère que les actes de révolte sont parfois amplifiés comme un moyen de faire passer un message politique plus large, reflétant une volonté de défier les structures de pouvoir et de revendiquer une plus grande écoute et reconnaissance.

L’analyse de Marwan Mohammed apporte une perspective nuancée sur les émeutes en France, en les plaçant dans un cadre de révolte raciale, sociale et politique. Il met en lumière le rôle des réseaux sociaux et le besoin d’expression et de reconnaissance des jeunes issus de communautés marginalisées, offrant une compréhension plus profonde des motivations et des dynamiques sous-jacentes à ces événements.

EN CONCLUSION SUR LES AVIS DES SOCIOLOGUES

Après avoir écouté les éloquentes analyses de nos distingués sociologues Merklen, Roché, Jobard et Mohammed, et les avoir comparées aux discours de nos éminents politiciens Macron et Cameron, on pourrait se croire au théâtre, assistant à une pièce tragicomique sur les émeutes, où chaque acteur joue sa partition avec un zèle remarquable.

Les Sociologues : Les Justificateurs Érudits

Nos sociologues semblent avoir un don particulier pour dépeindre avec brio les causes des émeutes, en mettant en scène l’omniprésence oppressante de l’État, la brutalité policière, la frustration raciale et le mal-être social. Cependant, dans leur quête de dévoiler les racines profondes des troubles, ils nous laissent quelque peu sur notre faim en termes de solutions. On dirait presque qu’ils préfèrent explorer les abysses de la sociologie plutôt que de construire des ponts vers des solutions pragmatiques.

Macron et Cameron : Les Simplificateurs Optimistes

D’un autre côté, Macron, avec son interprétation charmante mais naïve des émeutes comme résultat de l’ennui, et Cameron, qui voit des gangs partout, apportent une touche de légèreté à la pièce. Leurs discours, presque enfantins dans leur simplification, semblent déconnectés des réalités complexes que nos sociologues s’évertuent à analyser. “Si seulement la vie était aussi simple que dans vos discours,” soupireraient les habitants des quartiers touchés par les émeutes.

Les Gilets Jaunes : Les Acteurs Réels de cette Comédie

Ah, les Gilets Jaunes et les émeutiers de 2023, ces artistes en herbe de la protestation sociale ! Leur situation pourrait s’apparenter à celle d’un étudiant en art furieux contre son professeur parce qu’il n’arrive pas à reproduire la Joconde avec des crayons de couleur. Dans leur cas, l’État joue le rôle du professeur malchanceux, blâmé pour les échecs et frustrations de ses élèves.

Imaginez un peu : chaque Gilet Jaune, un pinceau à la main, tentant désespérément de peindre le tableau parfait de la société idéale, et chaque émeutier, un sculpteur frustré par son bloc de marbre récalcitrant. Et lorsque le résultat n’est pas à la hauteur de leurs attentes, qui blâment-ils ? L’État, bien sûr, ce professeur éternellement insatisfait, qui, selon eux, ne leur fournit ni les bonnes couleurs, ni la bonne pierre.

Cette colère, bien qu’elle puisse être analysée sous toutes ses coutures sociologiques, n’est-elle pas en fin de compte une forme de frustration contre soi-même ? Une révolte contre leurs propres limites, leurs propres incapacités à sculpter la réalité à l’image de leurs idéaux. L’État, dans ce drame, n’est qu’un bouc émissaire commode, une toile sur laquelle projeter leurs propres insatisfactions et leurs désirs inassouvis.

Ainsi, les Gilets Jaunes et les émeutiers se trouvent dans une quête absurde, cherchant à tenir l’État pour responsable de leur propre incapacité à créer l’œuvre parfaite de la société. Mais comme tout artiste le sait, la faute ne réside pas dans le pinceau ou le ciseau, mais bien souvent dans la main qui les manie.

EN CONCLUSION

En conclusion, la situation actuelle rappelle étrangement le conte de Pinocchio et son voyage initiatique vers la maturité. Le gouvernement, qu’il soit sous la bannière de Macron ou de Cameron, semble danser autour des problèmes brûlants de la société sans jamais vraiment y mettre le feu. Les élus, les médias, les sociologues, chacun jouant dans sa propre bulle, semblent plus préoccupés à pointer du doigt qu’à prendre des responsabilités. Les médias traditionnels, jadis gardiens de la démocratie, se retrouvent dépassés par l’ouragan des réseaux sociaux, où chaque tweet est une étincelle pouvant enflammer la toile.

Dans ce théâtre d’absurdités, les jeunes des banlieues, à l’instar de Pinocchio dans le ventre de la baleine, blâment l’État, symbole de leurs problèmes, sans toujours s’interroger sur leur propre rôle dans cette pièce. Tout le monde semble jouer à un jeu de responsabilités musicales, où personne ne veut être celui qui reste debout quand la musique s’arrête.

La question se pose alors : quel feu devons-nous allumer pour faire éternuer cette baleine, pour briser ces bulles dans lesquelles nous sommes enfermés ? Peut-être le feu de la coopération, de l’introspection et de l’action collective. Plutôt que de se complaire dans un cycle perpétuel d’accusations, il est temps de rallumer les flammes de l’initiative personnelle et de la responsabilité collective.

Comme dans le voyage de Pinocchio, la clé pour sortir de notre propre baleine n’est pas dans les excuses ou les reproches, mais dans la reconnaissance que nous sommes tous acteurs de notre destinée. Il ne s’agit pas seulement de critiquer l’État ou de déplorer l’inaction des autres, mais de s’engager activement pour allumer ce feu salvateur de changement et d’évolution. 

Vive La chine, Vive mon Camarade

Maitre Chacal

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